The Survivors of the clans
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG sur la guerre des clans
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1 utilisateur en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 1 Invité

Aucun

Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 14 le Lun 12 Aoû - 15:14
Derniers sujets
» Partenariat ?
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeVen 25 Oct - 15:03 par Invité

» Tagada
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeJeu 12 Juil - 11:55 par Tagada

» Parto' avec WOC ?
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeVen 15 Juin - 18:07 par Invité

» • Clans of Warriors •
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeJeu 14 Juin - 15:12 par Etoile Eternelle

» Partenariat
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeJeu 14 Juin - 15:10 par Etoile Eternelle

» Coin Flood
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeSam 12 Mai - 9:42 par Nuage de Caprice

» ✄ Dory la Mafieuse ; Atelier Ouvert les enfants ✄
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeSam 12 Mai - 9:26 par Arabesque Infinie

» Un miroir brisé, c'est sept ans de malheur... Partir d'un forum, c'est une vie de malheur! D8
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeMer 11 Avr - 19:57 par Nuage de Caprice

» New du 04/04
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeMer 11 Avr - 19:56 par Nuage de Caprice

Partenaires
Le deal à ne pas rater :
Console Nintendo Switch Lite édition Hyrule : où la précommander ?
Voir le deal

 

 Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Candide

Candide


Puf : Crêpe
Féminin Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 27

Carnet
Rang: Solitaire
Relations:
Bloc Notes:

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeDim 5 Fév - 17:49

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Tumblr31

Il était irrémédiablement attiré par la musique. Cet ensemble mélodieux l'amenait à la source de ces sons enchaînés avec une précision démoniaque, à chaque fois. Cette fois, la mélodie était mélancolique, presque triste. Elle provenait d'un endroit où s'aggloméraient beaucoup d'humains. A l'horizon, dans les parages, pas un chat. Juste des humains qui se pressaient dans un même endroit. La musique provenait de ce qu'ils appelaient " radio ", et elle semblait être portative. D'habitude, ils devaient la relier aux murs par un long fil noir. Celle-ci ne se rattachait à aucun mur, ce qui intrigua Candide au plus haut point. Il s'approcha des fauteurs de trouble ( qui dérangeaient visiblement les autres humains ). C'étaient des dames ( elles avaient les cheveux longs ), et elles semblaient beaucoup s'amuser de causer du tort aux autres. Certains leur hurlaient de baisser le son, d'autres passaient devant elles d'un air mécontent. Des artistes des rues. Candide ne connaissait bien évidemment pas ces termes, il ne connaissait pas le concept d'artiste des rues.

Une jeune fille blonde était habillée d'une robe noire et se mouvait sur des chansons aux consonances très différentes. Une fois elle était entraînante, joyeuse, dynamique, et une autre, mélancolique, triste, lente. Une des cinq jeunes filles remarqua que Candide les observait attentivement. Elles engagèrent une conversation passionnée sur la capacité des animaux à ressentir la musique. Le jeune félin noir ne bougea pas de sa position. Lorsqu'une des dames vint jusqu'à lui, il ne bougeait toujours pas. Légèrement méfiant, il plaqua les oreilles, puis se laissa finalement caresser la tête. Elle semblait s'adresser à lui, mais il ne comprit pas un traître mot de ce qu'elle lui racontait. Ou bien un mot ou deux, ce qui ne lui permit pas de construire une phrase sensée. Lorsqu'elle s'éloigna, il la suivit, renifla avec curiosité la boîte d'où sortait la musique et il s'assit à côté, observant la jeune fille blonde danser. Il remarqua seulement qu'elle avait des ailes d'oiseau.

Il fut étonné de cette découverte. Certains humains savaient voler ? Il se joignit aux mouvements étranges de la jeune fille sans en comprendre le sens. Il lui encombrait les mouvements plus qu'autre chose, mais cela semblait amuser la blonde. Des badauds s'assemblèrent autour de l'étrange duo, et le chat commença lentement à comprendre le principe de cette chose qu'ils appelaient danse - mais il n'en connaissait pas le nom. Il devait se caler sur la mélodie - qu'il ne saisissait pas encore tout à fait -. Au bout d'une heure, il comprit plus ou moins le concept, et ses mouvements s'accordèrent à ceux de la danseuse. Exténuée, elle finit par abandonner. Le chat en fit de même. Il resta encore un bon moment auprès des cinq jeunes filles, qui le câlinaient à tour de rôle, trouvant sa compagnie fort agréable.

Finalement, le noir commença à engloutir la ville. Entre chien et loup, les humaines et Candide se séparèrent. Il déambula alors dans la ville, tranquille, se demandant si il recroiserait la blonde danseuse. Il pila alors devant l'enseigne lumineuse d'un bâtiment. Il s'arrêta sur le trottoir face à cet étrange chose qui brillait dans la nuit, et il observa les gens s'y presser les uns après les autres. Ils semblaient tous vouloir ardemment y entrer. Curieux, Candide traversa la rue à un moment propice et s'arrêta à côté de l'entrée du lieu. Il n'y avait pourtant rien d'intéressant à l'intérieur - Candide pensait que seuls les télévisions, les radios et les danseuses intéressaient les humains - il se posa donc des questions sur la raison pour laquelle ces humains se mettaient en file indienne devant l'entrée. Il n'osa pas pénétrer dans le bâtiment, certain qu'on allait de toute manière le mettre à la porte à grands renforts de hurlements. Il attendit donc, dans l'espoir peut-être que la réponse lui tombe du ciel.
Revenir en haut Aller en bas
Tagada
Admine Tagada
Dit Dory la Mafieus




Puf : Tagada allias Dory la Mafieuse
Féminin Messages : 32
Date d'inscription : 08/01/2012
Age : 27

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeDim 5 Fév - 18:25



La ville. Ce grand espace civilisé où vient se rencontrer grandeur et beauté. De grandes tours aux faces de miroirs. Voilà ce que les yeux de la petite pouvaient voir. Ce matin là, elle rêvassait à la liberté dans un monde de nuages multicolores lorsque sa mère l’avait réveillé. Elle avait prétexté ce retour à la réalité car leurs maîtres devaient partir. La petiote avait bien tenté de savoir où ils allaient mais en vain. Elle avait donc fini par bouder. Bien sur, tête de mule qu’elle est, elle partit suivre ses maîtres dès que sa mère eut le dos tourné. Et ainsi commença l’aventure. La gamine avait suivit son jeune maître Alexandre. Ce dernier se rendait au cinéma. Tagada ne savait pas ce que c’était. Les bipèdes parlaient de cet étrange lieu comme un grand rassemblement entre « humains » qui regarderaient des images et écouteraient de la musique. La musique. Tagada ne pouvait qu’aimer cet art là. La douceur de la mélodie, les notes du piano de la maison de campagne. La petiote aimait beaucoup entendre son jeune maître jouer du piano. Il avait des doigts de fées, c’est ce que disait toujours la vieille bipède. Vieille parce que tous les week end elle se colorait les cheveux blanc d’un jaune forcé. Une fois elle avait goûté cette pâte bizarre. Beurk. Elle avait vite recraché. Mais trêve de bavardage. Cette fois-ci la demoiselle ne laisserait personne lui cacher le mystère du « cinéma ». Elle prit la troisième à gauche. Tous les passants la regardaient avec des yeux éberlués. La petiote se promenait sur ses petites pattes, l’air innocent. Mais elle finit très vite par se perdre. Oh ma chérie toi et le sens de l’orientation alors. Elle finit par se retrouver sur de grands quais. C’était joli. Les lumières jouaient à cache – cache avec les ombres. Tagada poussa un petit bâillement. Malgré la beauté des lieux tout cela était d’un ennui. Elle s’était perdue. Certainement que sa mère l’a punirait. Tanpi, il faut savoir prendre des risques pour poser une patte vers l’aventure. La petiote poursuivit son chemin, ignorant les passants qui la fixaient. Pourquoi me fixe t-on ? Tagada se mit alors à courir quand un gamin l’a pourchassa avec un espèce de monstre téléguidé. Elle courut aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient. Une fois à bout elle s’arrêta et fit une rapide toilette. Elle voulait rentrer maintenant. Mais son instinct de gamine lui fit poursuivre son chemin. Elle tourna dans une petite ruelle avant d’apercevoir un attroupement de personnes. Elle s’avança, incertaine. Au dessus de la porte d’entrée une bien belle pancarte « Cinéma des trois fées ». Folle de joie la petiote alla s’approcher de l’entrée. Comme l’endroit semblait étrange. Elle voulut entrer mais elle vit une silhouette féline. Intriguée elle s’approcha. Sa mère lui avait toujours dit de ne pas parler aux étrangers, mais la gamine n’en faisait qu’à sa tête.
- Bonjour monsieur, dîtes vous savez où nous sommes ?
Revenir en haut Aller en bas
Candide

Candide


Puf : Crêpe
Féminin Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 27

Carnet
Rang: Solitaire
Relations:
Bloc Notes:

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeJeu 9 Fév - 17:50

    Those Christmas lights,
    Light up the street,
    Down where the sea and city meet.
    May all your troubles soon be gone.
    Oh Christmas lights, keep shining on.

    Christmas Lights, Coldplay.


Il faisait bien frais, en fait. Laissant sa respiration former une buée blanche, Candide observait les humains défiler. Ils étaient tellement ... étranges. Absurdes. Imprévisibles. Il les admirait, les craignait, les aimait, mais il ne les haïssait pas, bien loin de là. Il ne parvenait pas à détester les gens. Il avait beau y mettre tous les efforts du monde, toute la bonne intention possible, cela lui échappait. Le fait de ne pas aimer à l'extrême, il ne le comprenait pas. Même en s'efforçant de ressentir un sentiment négatif pour des êtres qui le méritent amplement - les gens qui ont emmené sa mère sans raisons valables, par exemple -, il ne peut pas le faire. C'est comme laisser l'eau couler entre ses doigts. Il leva ses yeux vers le ciel. Le soir s'avançait, rampait jusqu'à lui. Il faudrait qu'il aille retrouver Sylphide sous peu. Il n'aimait pas la laisser seule. Il fallait dire que le jeune chat adorait cette petite et y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Sa soeur était sa seule famille, sa seule amie, sa seule attache. Si il lui arrivait malheur, Candide n'en guérirait sans doutes jamais.

Mais il ne concevait même pas l'éventualité que quelque chose de grave puisse lui arriver. Il craignait simplement qu'elle s'ennuie. L'Optimiste est un être absolument désespérant. Le sentiment de danger ne naît pas encore en lui alors qu'il est entouré de milles horreurs. Il a un mal fou à s'y faire. Regarder l'horreur du monde en face est encore trop dur pour lui, trop difficile à accepter. Ses yeux fixèrent une fois de plus intensément l'enseigne lumineuse comme pour y déceler les réponses à ses questions silencieuses, qui n'étaient même pas encore clairement posées dans son esprit. Une autre musique attira son oreille. Il observa avec un air ravi l'humain qui portait la musique avec lui. Il n'avait pas de radio. Curieux, d'où pouvait bien venir cette chanson mélancolique et douce à la fois ? Le félin d'ébène n'osa pas le suivre, mais il tenta de trouver la source, qu'il ne réussit pas à dénicher. Déçu, il se rassit, levé un bref instant, transporté par l'ivresse de ce sentiment, qui le prenait dès qu'il entendait de la musique. C'était impossible à décrire ... C'était ... un frisson qui vous parcourt la colonne vertébrale, qui vous fait hurler un air presque inconnu, qui ...

« Bonjour monsieur, dîtes vous savez où nous sommes ? »

D'un air étonné, Candide reluqua la petite chatte. Il ne l'avait ni vue ni entendue arriver. Il marqua clairement le sursaut qu'il avait fait naître en elle. Le félin avait pour habitude de ne pas cacher ses sentiments. Il l'observa avec des yeux ronds avant que le franc ne tombe. Il lui sourit aimablement, comme il avait bien appris à le faire, puis il lui répondit sur un air tout aussi avenant, malgré la singularité de sa réaction.

« Pas le moins du monde, petite demoiselle. Je les regarde s'y presser depuis un petit moment. Ils transportent parfois de merveilleuses musiques ... C'est pour cela que je les observe. »

Il eut un sourire attendri pour ces créatures qu'il ne comprenait pas. Une question se formula vaguement dans son esprit.

« Mais toi, que recherches-tu dans la ville des humains ? On ne vient pas ici sans raisons. »

Juste après ces quelques mots, il reçut une étrange chose blanche sur le nez. Effrayé, il sautilla dans tous les sens avant qu'elle ne disparaisse. Damned ! Mais il y en avait partout ! Surpris, il se colla près de l'entrée du bâtiment aux humains, à l'abri des petites choses blanches.
Revenir en haut Aller en bas
Tagada
Admine Tagada
Dit Dory la Mafieus




Puf : Tagada allias Dory la Mafieuse
Féminin Messages : 32
Date d'inscription : 08/01/2012
Age : 27

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeDim 19 Fév - 14:28


L'insouciance. C’est un mot qui conviendrait parfaitement à un gamin qui rêve encore de pouvoir voler. Cette appellation conviendrait bien à la petite, elle ne rêve non pas de voler mais elle possède encore son âme enfantine qui l’a pousse souvent à parler seule. Est-elle vraiment seule dans ces cas là ? Pas pour elle bien évidement. A ses yeux elle parle à ce que des humains nommeraient des « amis imaginaires ». Pourquoi ce débat sur l’insouciance, n’est-ce pas votre question qui germe à l’instant dans votre esprit ? Car il faut faire preuve d’ataraxie pour oser se balader seule dans la grande ville des bipèdes. Alors certes elle vit bel et bien en ville mais cet environnement lui est quand même étranger car il ne change qu’en tous points de celui dans lequel elle vit.

« Pas le moins du monde, petite demoiselle. Je les regarde s'y presser depuis un petit moment. Ils transportent parfois de merveilleuses musiques ... C'est pour cela que je les observe. »

Pas le moins du monde. La gamine ouvrit de grands yeux. Cette formulation de phrases sans jamais ne l’avoir entendu auparavant lui procura une sorte d’admiration. De tous les félins de sont quartier aucuns, ni même sa mère, n’avait jamais parlé de manière aussi séduisante ou même marquée d’une politesse involontaire peut être. La lueur d’admiration qui brillait dans les yeux de la gamine ne cessait d’accroître, à croire qu’elle se pensait devant un véritable gentleman. La « petite demoiselle » eut par réflexe de battre de l’air sa queue lorsqu’elle entendit le mot musique. Elle aimait la musique. Elle se souvint que parfois le soir la mère de son jeune maître allait lui chanter une berceuse à lui ou à sa petite sœur. Elle écoutait elle aussi, pleine d’admiration pour la voix si mélodieuse de la femme.

- Vous aimez la musique, Monsieur ?

Qui ne l’aime donc pas ? Quelle question désastreuse quand on sait que hélas certains n’apprécie pas les notes. La morveuse darda un regard de curiosité vers le lieu où bipèdes de tout âge venaient s’engouffrer dans une mince ouverture.

« Mais toi, que recherches-tu dans la ville des humains ? On ne vient pas ici sans raisons. »

Il avait prononcé ces mots après avoir eut un sourire aimable. La petite lui rendit son sourire. Elle allait lui répondre quand elle le vit sursauter. Elle leva les yeux au ciel et ne put contenir un cri de surprise et d’émerveillement.

- Il neige ! Regardez comme c’est beau, on dirait de petites étoiles de lumières.

Elle se hissa sur ses deux pattes arrières et tenta d’attraper un flocons avec ses pattes avants. Etant encore trop jeune elle ne tint pas longtemps dans cette position. Puis elle se retourna vers le mâle.

- Aimez vous la neige ?
Revenir en haut Aller en bas
Candide

Candide


Puf : Crêpe
Féminin Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 27

Carnet
Rang: Solitaire
Relations:
Bloc Notes:

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeDim 19 Fév - 18:35

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Oiuhuy10
Intermission, Cœur de Pirate.

Savait-il ce qu'était clairement le sentiment Amour ? Oh, bien sûr, il en avait entendu parler. Cette envie de toujours vouloir être auprès de l'autre, de l'effleurer tendrement, de peur de briser son aimé ... Candide ne s'était jamais vraiment posé la question. Aimait-il ? Oui, bien sûr. Il adorait sa sœur, et sa mère autrefois. Mais il ne pouvait guère envisager un autre amour, qui fait s'entraver les mots dans la gorge, qui crée une gêne et une peur incommensurables ... Un humain passa avec une jolie chanson contenant un air de piano. Il délaissa le sujet vaguement abordé pour passer du coq à l'âne. Candide observa avec des yeux immenses l'humain qui possédait cette musique envoûtante. Le félin savait qu'il aimait ce son-là. Candide adorait le piano, et bien qu'il pu sans efforts le reconnaître, il ne pouvait expliquer d'où il venait et comment il s'appelait. Une légère déception marqua son visage quand l'humain s'éloigna trop pour qu'il puisse écouter la fin de la chanson.

Alors. Avant qu'il ne lui demande ce qu'elle venait diable faire en ces lieux, la petite lui avait posé une question fort simple : aimez-vous la musique ? La réponse était relativement évidente. Ou plutôt, non, assez nuancée. Il ne vivait pas que pour la musique mais n'imaginait plus sa vie sans. C'était un merveilleux loisir qu'il adorait partager, autant avec les humains qu'avec ses confrères félins. Candide envisagea l'hypothèse que la demoiselle soit elle aussi une mordue de cet ensemble de sons étranges et mélodieux, impossibles à analyser pour eux. Il n'avait malheureusement pas pris la peine de répondre. Tant pis, il répondrait sous peu. Il fallait bien laisser la petite parler un peu, tout de même !

A son instar, l'enfant avait poussé un cri effrayé, mais, au contraire de Candide, trop épouvanté encore par la chose nouvelle, elle s'émerveillait également. D'abord un peu secoué, il se laissa prendre par la joie contagieuse de la demoiselle. Il avisa avec curiosité une humaine derrière elle, une sorte d'immense feuille rouge et circulaire au-dessus d'elle, tenir un bocal transparent pour attraper les flocons de neige. La neige. C'est ainsi que cela s'appelait ! Des petites étoiles de lumière ? Candide quitta son couvert et laissa la reine blanche tomber devant ses yeux. Il loucha d'une manière assez comique pour observer ce qu'elle appelait étoiles de lumière. L'optimiste du lui concéder ce fait : c'était magnifique.

La petite se suréleva et tenta d'attraper entre ses deux pattes avant quelques petites étoiles. Mais sitôt qu'ils les effleuraient, les étoiles disparaissaient. Se retournant vers lui après un court temps dans cette position trop peu naturelle pour un chat, elle lui posa une curieuse question :

« Aimez-vous la neige ? »

Tout d'abord, Candide haussa les sourcils, étonné par la question enfantine. Il avait jusqu'alors rencontré très peu de gens proches de sa manière de penser. On le prenait pour un fou ou pour un immature, en vue de son âge. Le félin noir se souciait généralement peu de tout cela, il se plaisait à penser qu'il vivait dans un monde parfait. Mais rencontrer quelqu'un qui pensait comme lui le chamboulait quelque peu. A part sa sœur, il n'y avait pas grand-monde qui le comprenait. Il inclina la tête sur le côté, puis avec un nouveau sourire, il leva les yeux vers le ciel et tira la langue pour attraper quelques flocons de neige. Il se découragea vite - en quinze secondes il avait abandonné - puis il répondit à sa petite demoiselle.

« Je l'aime comme j'aime la musique. »

Satisfait de sa réponse, il lui offrit un sourire plus radieux encore. Puis une question comme une autre l'effleura.

« Comment te prénommes-tu donc, petite demoiselle ? »
Revenir en haut Aller en bas
Tagada
Admine Tagada
Dit Dory la Mafieus




Puf : Tagada allias Dory la Mafieuse
Féminin Messages : 32
Date d'inscription : 08/01/2012
Age : 27

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeLun 20 Fév - 10:45


Elle était maintenant assise, sa queue enroulée autour de ses pattes. Elle regardait les petits flocons blanc tomber par milliers dans la fraicheur du lieu. C’était une vision sublime. Elle ne s’en lassait pas de voir s’écouler comme des larmes d’ange les petites particules blanchâtres. La gamine ferma un instant et se revit dans le panier moelleux de sa mère, regardant le jardin avec curiosité. Quand elle avait vu la neige pour la première fois. Elle ouvrit de nouveau ses yeux. Il luisant d’une note de tristesse mélangé à de la peine amusée. Toujours on reprochait à la petite d’être naïve au point de croire tout ce qu’on lui dit. Mais que serait le monde si tous voulait encore croire à la paix. Si petite mais si mature sans le vouloir. Non pas qu’elle faisait semblant, non elle voulait juste fermer les yeux sur la dureté de ce monde. Elle observa alors cet inconnu. Elle ne le connaissait pas mais pourtant d’une certaine manière elle avait comprit qu’il pensait plus ou moins de la même manière. Alors sans savoir pourquoi elle se mit à avoir un profond respect pour le félin noir.
« Je l'aime comme j'aime la musique. »
Elle ouvrit de grands yeux d’admiration. Ce félin pouvait-il être aussi réceptif à la musique qu’à la beauté du monde ? Elle le vit faire un sourire des plus radieux. Elle en fit un ravissant, un de ces sourires que peu de personnes voient dans leur existence, et poussa un soupir de plénitude.
- Je crois Monsieur, que je pense comme vous.
Etais-ce seulement possible? Pour la gamine il lui semblait que oui. Tagada plongea son regard de Cristal dans celui du solitaire. Elle ne savait rien de lui à part qu'il avait l'esprit aussi mélodieux que ses paroles. Elle aimait sa façon de parler. Comme si il cherchait à ne pas trop en dire, mais en disant l'essentiel de la manière la plus poétique et sincère possible. Elle aimait cela. Tagada regarda le ciel, les yeux brillants de nouveau de mille feux.
« Comment te prénommes-tu donc, petite demoiselle ? »
Elle ferma les yeux. Elle laissa la neige tomber devant elle. Elle respirait calmement, et entendit alors au loin une jolie mélodie dans les airs. Elle l'avait déjà entendue. Elle en était sur. Elle se souvint alors. La mère du jeune bipède chantait souvent cette chanson à la période de l'abre vert illuminé. « Douce Nuit. » Ce n'était pas Noël, mais pourtant en voyant la neige tomber ainsi, cette mélodie résonait dans le coeur de la gamine.
- Tagada. Et vous Monsieur ?



Revenir en haut Aller en bas
Candide

Candide


Puf : Crêpe
Féminin Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 27

Carnet
Rang: Solitaire
Relations:
Bloc Notes:

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeMar 21 Fév - 12:08

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Jumpy_bird__by_likos-d3kthew
My little bird he wants to fly, my little bird will paint the sky, would you fly with me ?

Candide avait souvent été repris par sa mère à rêver. Ne me demandez déjà pas pourquoi ce serait une faute de rêver, cependant, sa mère lui disait souvent de cesser un peu de se raccrocher à la fiction. Mais le félin n'y pouvait pas grand-chose. Il aimait observer le ciel, s’y projeter, regarder les oiseaux et participer à leur vol en pensées. Toutes ces idées folles qui l’effleuraient, pouvait-il sincèrement souhaiter ne plus y penser ? C’était tellement plaisant, ce monde auquel seul lui pouvait accéder, ce monde dont il était le seul et unique maître incontesté … Cet univers qui lui appartenait et qui lui était tout entier dédié.

Le chat lança un regard au ciel. Neige, toujours. Il pensa vaguement qu’il faudrait bientôt rentrer. Cependant, il n’en avait pas la moindre envie. La petite demoiselle noire était une compagnie fort appréciable. Il secoua légèrement sa fourrure, chassant les flocons qui s’amoncelaient sur celle-ci. Il observa alors un curieux oiseau qui avait fait son nid au creux d’un réverbère qui ne fonctionnait plus depuis belle lurette. Celui-ci lui rendit son regard interrogateur, penchant sa tête d’un geste vif et précis. Quelques instants plus tard, le volatile ne lui prêtait déjà plus la moindre attention, conscient que le félin ne pouvait guère l’atteindre de là où il était.

La réponse de la petite s’inscrivit dans l’esprit de Candide. Elle la posa sur le silence, comme une plume sur un rocher exposé à la tempête. Tagada. Ce mot n'évoquait rien chez le félin d'ébène. C'était une aubaine, que ce mot ne lui dise absolument rien ! Il était ainsi exclusivement réservé à la désignation de la petite. Un prénom, c'était tellement précieux ... Cela cachait tant de choses, pouvait en dévoiler bien d’autres. C’était tellement triste, quand un prénom était creux … Ce fut à Tagada de renvoyer la balle. Son prénom, à lui. Le matou n’avait pas l’intention de faire le difficile en le lui cachant ou en le lui apprenant par devinettes. Dans un souffle, presque un murmure qui écarta quelques timides flocons, il lui répondit.

« Candide. Voilà le drôle de nom que ma mère m’a octroyé. »

Le regard perdu dans le vide, il sembla quelques instants perdu, à l’ouest. Puis il reprit contenance et un sourire aimable peignit à nouveau son visage. Il chercha quelque chose à dire, hésita, souffla, soupira. Une phrase franchit ses lèvres sans qu’il l’eut invitée à sortir. Cependant, elle tomba fort à point.

« Apprécies-tu les humains ? »




( Cliquez sur l’image du zozio ♥ )
Revenir en haut Aller en bas
Tagada
Admine Tagada
Dit Dory la Mafieus




Puf : Tagada allias Dory la Mafieuse
Féminin Messages : 32
Date d'inscription : 08/01/2012
Age : 27

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeVen 24 Fév - 17:02


Tagada se mit à rêver. Elle se voyait dans une grande prairie, les fleurs ondulaient sous les caresses du vent, elle leva les yeux vers le ciel. Les nuages défilaient plus vite que de coutume, il y avait des halos de lumière de multiples couleurs. L’herbe était d’un vert pomme reluisant, presque nocif par son côté éclatant. Soudain elle n’était plus seule dans son univers. Un félin noir était là lui aussi. Il se retourna vers elle et lui fit un sourire. Des flocons tombaient peu à peu.
« Candide. Voilà le drôle de nom que ma mère m’a octroyé. »
Comme une paroi de verre qui se brise, l’étrange monde disparut. Elle était de nouveau dans cette ruelle en compagnie du plaisant solitaire répondant au nom de Candide. Son hallucination ou plus communément dit rêve avait prit fin. Elle se secoua un court instant, voulant retrouver pleinement ses esprits. Elle posa alors son regard sur son nouvel ami. Elle avait rêvé, mais il était venu dans son rêve. Elle eut un élan de joie qui lui fit briller ses yeux. Elle n’avait pas honte soudainement de n’être qu’une gamine qui rêvassait à tout bout de chant. Elle sentait au fond d’elle que cela ne dérangeait guère Candide. Etais-ce lui aussi un fin rêveur de la vie ? Elle ne prit pas la peine de poser la question, cela semblait un peu impertinent venant de la part d’une gamine tel qu’elle.
« Apprécies-tu les humains ? »
Tagada ouvrit de grands yeux. A une telle question de si grande envergure, il fallait bien une réponse adaptée. Elle se remua quelque peu avant de poser un regard perçant sur son compagnon de causerie. Un fin sourire se dessina sur son visage d’ange.
- Encore faut-il savoir ce qu’est être humain, vous ne croyez pas ? Pour ma part je ne ressens pour l’homme que de la curiosité ou une forme d’affection indirecte. Seule la liberté du choix et de la pensée d’aimer ou non philosophie ou musique m’inspire à vouloir comprendre l’humain.
Elle le regarda, un soupçon de sincérité et d’inventivité dans les yeux. Elle ne savait pas pourquoi, mais parler avec cet individu lui procurait un plaisir fou, à croire que passer du temps en sa compagnie lui plaisait. Elle se demanda si ce sentiment était réciproque ou bien étais-ce simplement le fruit de son imagination. Elle baissa les yeux et fixa ses pattes, elle se sentait honteuse au fond d’elle, comment pouvait-on espérer qu’une personne inconnue ressente le même sentiment que soi ?
Revenir en haut Aller en bas
Candide

Candide


Puf : Crêpe
Féminin Messages : 17
Date d'inscription : 04/02/2012
Age : 27

Carnet
Rang: Solitaire
Relations:
Bloc Notes:

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitimeMer 11 Avr - 18:57

Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Tumblr30
Shattered, Trading Yesterday.

Aimait-il la vie au point de tout faire pour ne pas mourir ? La question était épineuse. Et pourquoi diable se la posait-il maintenant ? Il ne s'attarda pas sur ce menu détail. La question était là, frémissante, hésitante, prête à s'envoler au moindre écart de sujet. Il fallait traiter de cela avant que l'idée s'évanouisse, comme si elle n'avait jamais existé.

La vie, c'est beau. C'est dur, semé d'embûches, qui vous blessent parfois et vous laissent sur place, vous donnant l'illusion que tout est fini. Mais l'espoir, l'espoir ! Une lueur, peut-être le fruit de votre imagination - qu'en sais-je ? - s'esquisse au loin, et vous oubliez votre blessure pour galoper vers ce point lumineux. Peut-être serez vous déçu de voir une luciole au lieu du bout du tunnel que vous attendiez. Mais ce petit insecte, c'est merveilleux ! Cette simple chose vous a fait bondir en avant, haletant, impatient de connaître la suite, déjà émerveillé par ce qui allait s'offrir à vous et ... Diable ! Ce si petit insecte vous a offert tant de sensations ennivrantes. Devez-vous lui en vouloir ? Et pourquoi donc ? Il vous a donné la force d'avancer, et vous voudriez l'écraser entre le pouce et l'index pour vous avoir donné de faux espoirs ? Faux espoirs, faux espoirs, quelle affreuse expression ! Disons plutôt qu'elle vous a donné mille espoirs éphémères, et qu'il serait fantastique d'en avoir mille autres plutôt que de ne jamais se satisfaire de la frêle lueur que vous offrent les lucioles, au loin, vers votre avenir toujours plus radieux ...

Et pourtant ... Avait-il le droit de tout renier, par amour pour la vie ? Pouvait-il laisser mourir d'autres pour que lui puisse avoir un avenir, un lendemain ? Il secoua la tête. Quelle drôle d'idée ! Candide n'avait pas l'habitude de s'ouvrir si promptement à des idées aussi lugubres. Il aimait la vie, pardi ! N'y avait-il pas que cela qui comptait ? Et puis, tout est bien dans le meilleur des mondes ... Si certains meurent c'est qu'il devait en être ainsi, non ? ... Non ... Alors pourquoi mourraient-ils, tous ceux-là, qui n'avaient rien fait ? Le monde était comme une immense peinture abstraite, que ceux qui ne sont pas ouverts à l'art ne peuvent comprendre. Candide était de ces personnes-là sans s'en rendre bien compte. Jour après jour, il ouvrait ses yeux sur ce monde qu'il pensait parfait, et chaque jour, malgré lui, il se désillusionnait un peu plus.

Il revint dans la réalité, et écouta attentivement les paroles de la damoiselle noire. La question de la petite le frappa. C'était véridique ... Qu'est-ce que c'est, être humain, au juste ? Se tenir sur deux jambes ? Avec un peu d'adresse, ils en étaient capables également. Vivre dans des huttes plus grandes et plus dures que les leurs ? Ils ne pouvaient qu'en être jaloux, non pas le définir comme un réel critère distinctif. Sur le plan physique, un humain était fatalement plus fort et plus grand qu'eux. Et alors ? Les renards et les blaireaux aussi. Cependant, contrairement à leurs prédateurs naturels, certains êtres humains avaient des comportements affectifs envers les chats. D'autres les haïssaient bien évidemment avec mépris, profitant de leur supériorité. Mais parfois, ils les traitaient avec un respect et une gentillesse remarquables ... Alors pouvaient-ils les mettre dans le même panier ? Les uns et les autres étaient à peu près en part égales dans leur société.

« Être humain, ce doit vouloir dire pouvoir désirer la compagnie d'un autre être sans être pour le moins de la même espèce. C'est ça, le propre des êtres humains. Autant ils peuvent nous détester et nous chasser, forts de leur supériorité, autant ils peuvent nous apprécier et nous aider, en ayant parfait conscience qu'ils sont plus forts que nous. C'est en ça qu'ils sont incompréhensibles ... J'aime ce côté d'eux. Ils peuvent choisir entre nous dominer ou se mettre à notre niveau. Et ils me fascinent, qu'ils aient choisi une voie ou l'autre ... Et puis, toutes ces choses fabuleuses qu'ils produisent ! C'est prodigieux. Je ne les comprends absolument pas. Ça pousse à la curiosité, je pense ... »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Empty
MessageSujet: Re: Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...   Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Allez danse, allez danse, allez danse pour moi ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Demande de rp pour une chef ?
» Des soins pour une Etoile.
» Règle pour mettre un pré-crée
» Règle pour prendre un pré-crée

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Survivors of the clans :: ♦ Terres Libres ♦ :: La ville ♦-
Sauter vers: